Khartoum, capitale du Soudan. Dans la ville, sous la chaleur écrasante, des hommes dorment dans les parcs, à même le sol. D'autres trouvent la fraicheur dans les eaux du Nil. Vues sur ce qui semble être des ruines à Port Soudan.
Jack LANG a présenté ce matin une série de mesures visant à soutenir et à favoriser la création dans le cinéma français. Il a également incité le public a redécouvrir le 7ème art. Réactions de Jean-Paul BELMONDO, d'Alain DELON, Claude BERRI et deJean-Luc GODARD.
Interview de Jack LANG ministre de la culture à propos de mesures prises pour aider le cinéma français : "des fonds seront débloqués pour soutenir l'exploitation et je souhaite régulariser le passage des films à la télévision... Au pays des frères lumiere le cinéma ne doit pas mourir....".
Interview de Jack LANG sur ses positions concernant le cinéma américain. Il se défend d'être anti-cinéma américain mais souhaiterait plus de réciprocité. "J'estime qu'il y a du point vue des rapports économique et financier entre les compagnies américaines distribuant des films en France et le cinéma français, une iniquité. Nous accueillons chez nous beaucoup de films américains, la réciproque n'est pas vrai".
Extrait d'un reportage présentant les participants du festival de Cannes avant la cérémonie d'ouverture : ils sont réalisateurs, écrivains, scenaristes ou encore polotiques. Sont présents Joseph Losey, Ruggero Raimondi, Satyajit Ray, Giorgio Strehler, Gabriel Garcia Marquez et Jack Lang, Geraldine Chaplin, Jean-Jacques Annaud et enfin Volker Schlondorff.
Festival de Cannes. Interview de Danielle MITTERRAND à l'occasion du colloque "Cinéma et Libertés" qui doit se tenir le 13 mai 1989, au cours de laquelle se réuniront plus de 140 réalisateurs de pays étrangers. "Nous sommes là pour défendre les cinémas qui dans certains pays sont encore asservis, mais nous sommes aussi là pour que le cinéma aide les libertés".
Henri CHAPIER interroge Jack LANG sur ses positions ambiguës à l'égard de l'industrie du cinéma Américain. Le ministre de la culture affirme ne pas être en guerre contre les grandes compagnies de cinéma américaines mais affirme "que le gouvernement s'attache depuis le début à défendre les intérêts de notre industrie nationale".
Colloque "Cinéma et Libertés": Plus d'une centaine de réalisateurs se sont réunis à Cannes et ont discuté des différentes entraves qui ligotent le cinéma à travers le monde, et ont décidé de former une association pour y remédier. Déclaration de Danielle MITTERRAND : "Ce n'est pas un hasard si le but de France- Libertés est d'aider ce projet à se réaliser."Déclaration de Jack LANG : "Le cinéma doit proclamer son indépendance."Interview Yves MONTAND : "Il faut soutenir les réalisateurs pour leur permettre de réaliser leur oeuvre.".
Jack VALENTI, présent au 9èmes Rencontres cinématographiques de Beaune, explique les raisons de sa présence à Beaune. Il dit ensuite ce qu'il pense de l'exception culturelle française.
Interviewé, Jack VALENTI, président de la MPA (Motion Picture Export Association), parle de l'importance dans le cinéma des jeunes indépendants, scénaristes, auteurs, réalisateurs.
Dans la matinale de Patrick Cohen sur France Inter, Alexis MICHALIK, auteur, acteur et metteur en scène, raconte ses débuts au théâtre en tant qu'acteur et parle de son goût pour la mise en scène après avoir travaillé avec Irina Brook.
Reportage à Dijon et à Auxerre où des manifestants se sont regroupés sous l'appellation "Casseroles debout", pour protester contre la loi travail. Ils ont manifesté bruyamment en tapant sur des casseroles. Interviews de manifestants.
Le pianiste Ahmad Jamal explique qu'on ne doit pas parler de jazz mais de musique classique américaine. Il compare la musique classique européenne et les grands noms de ce que, couramment, on appelle le "Jazz".
Le pianiste américain Ahmad Jamal évoque ses débuts difficiles sur la scène. Son seul soutien a été Miles Davis. Il explique que l'on jouait ses morceaux alors qu'il n'était pas connu et dormait dans la rue.
Steeve Briois, le nouveau maire Front National d'Hénin-Beaumont vient de décider de priver la ligue des droits de l'homme de son local municipal et de lui retirer sa subvention de 300 euros. Réactions d'Alain Pruvot, président de la section d'Hénin Carvin de la LDH et de Christopher Szczurek, adjoint FN à la culture et à la vie associative.
La ligue des droits de l'homme (LDH) privée de subventions à Roubaix. Une polémique avec un air de déjà vu. La fois dernière, c'était au sein de la ville FN d'Hénin-Beaumont que l'association s'était retrouvée sanctionnée. Et difficile d'obtenir les motifs précis de cette décision du côté de la mairie. Dans une déclaration écrite, le maire de Roubaix Guillaume Delbar affirme "Ils sont dans la polémique plus que dans la défense des Droits de l'Homme"