« Il manque de l’oxygène pour respirer », tel est le cri de détresse de nombreuses femmes iraniennes privées des libertés fondamentales suite à la révolution de 1979. Elles témoignent ici du combat qu’elles mènent et des compromis qu’elles sont prêtes à faire pour pouvoir travailler, exprimer leur pensée et rester indépendantes.
Femmes iraniennes
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Interview de Golshifteh Farahani, la première comédienne iranienne a s'être rendue aux Etats-Unis depuis la Révolution islamique. Elle n'a d'ailleurs plus le droit de rentrer dans son pays. Elle explique que l'art doit servir à combattre les idées dictatoriales. A propos des 30 ans de régime islamique, elle commente : "ça suffit"...
Une aristocrate iranienne explique (visage caché) pourquoi elle a participé aux manifestations à Téhéran. Elle estime que l'Iran de Khomeiny est politiquement et socialement exactement comme l'Europe du Moyen âge. Les femmes se sentent emprisonnées avec cette dictature de religion : "il manque l'oxygène pour respirer librement " !
Autour de la question du vote de la constitution de la République islamique en Iran, reportage sur la condition féminine dans le pays. Une jeune femme affirme se sentir libre avec son tchador, qui est un "élément de fierté". Elle approuve la constitution islamique qui "redonne une dignité à la femme iranienne". Pour une autre, ce régime qui oblige à cacher son visage est rétrograde et contraire au vrai islam.
Roxane Adel Parvar, étudiante iranienne, était tout à fait d'accord avec la révolution et n'a pas participé aux manifestations contre le tchador. Mais quand on lui demande ce qu'elle fera si on l'oblige à porter le voile, se réponse fuse : "je ne reste pas en Iran". Pour l'universitaire Homah Nategh, si la lutte contre l'impérialisme est en danger parce que les femmes n'ont pas de voile, elle est "prête à en porter mille" !
Rencontre en Iran avec Nora Naraghi, championne de motocross. Elle raconte le combat qu'elle a dû mener pendant 15 ans pour avoir le droit de participer à des compétitions. La jeune sportive se réjouit de ne plus être seule dans son combat.
A la veille du vote pour l'élection présidentielle en Iran opposant le président sortant Rohani au candidat ultra conservateur Raïssi, rencontre avec Sarah, jeune étudiante qui brave l'interdit en refusant de porter le voile en pleine rue. La police des moeurs pourrait l'interpeler. C'est sa façon de manifester sa déception vis à vis du gouvernement de Rohani qui n'a pas tenu ses promesses sur la condition féminine.
Des Iraniennes manifestent quotidiennement à Téhéran, rejetant l'obligation du port du tchador et inquiètes pour leurs droits civiques sous le régime islamique. Images de cette mobilisation et interview d'une manifestante : "nous voulons être libérées" !
Présentation des deux points de vue qui s'affrontent en Iran dans la société post-révolutionnaire de Khomeiny concernant le port du voile chez les femmes. Commentaire sur images des passants déambulant dans les rues de Téhéran et d'une piscine non mixte alternant avec les interviews de deux jeunes femmes, l'une défendant le voile, l'autre espérant pouvoir continuer à ne pas le porter.