Le comédien Jean-Claude Drouot revient sur la notoriété que lui a procuré la série télévisée "Thierry la Fronde" et raconte une anecdote qui lui a été rapportée à ce sujet : "... le Général de Gaulle adorait "Thierry la Fronde" ; évidemment, je foutais la pâtée aux Anglais, il était content !".
Interviewé par Geneviève Faure, le comédien Jean-Claude Drouot dément que ça l'énerve qu'on lui parle encore aujourd'hui du personnage de "Thierry la Fronde", qu'il a joué au début de sa carrière, et explique que c'est devenu un repère pour d'autres générations : "... il serait malvenu et pas normal que j'aie un problème avec un personnage très attachant, très sympathique... depuis plus de 35 ans, le public me marque une telle amitié qui me permet de vivre ma passion de ce métier".
Répondant aux questions de Denise Glaser, le comédien Jean-Claude Drouot explique que, sans le renier car il lui a procuré joie et rayonnement, il ne pouvait pas assumer et cultiver totalement le personnage de "Thierry la Fronde", qu'il a incarné à la télévision, car "il n'a pas résolu ses problèmes intérieurs". Il ajoute que depuis qu'il a fait le choix d'un théâtre d'avant-garde : "... j'ai constaté de la part du public qui m'avait donné toute sa sympathie avec le feuilleton qu'il y avait une sorte d'arrêt et de prudence...".
Le comédien Jean-Claude Drouot vient d'être nommé pensionnaire de la Comédie Française. A ce sujet, il explique : "je sais que je vais pouvoir me consacrer plus que jamais au théâtre, qui est ma passion....". Il y interprète actuellement une création contemporaine, la pièce "L'île morte" de René Zahnd, au théâtre du Vieux Colombier à Paris.
Rencontre avec le comédien Jean-Claude Drouot à son domicile d'Evry, en compagnie de sa femme et de ses quatre enfants, à l'occasion de laquelle il livre sa conception personnelle de la famille, qu'il compare à un nid, qu'il a envie "d'y apporter ses brins de paille et de se comporter en oiseau". Il ajoute qu'il aime les vieilles maisons et l'aspect fourre-tout de la sienne. Il évoque également son côté contradictoire, située au milieu d'une ville en pleine mutation et qu'il considère aujourd'hui comme une bulle, estimant qu'il n'a pas le goût de la ville.
Interview du comédien Jean-Claude Drouot à propos de sa carrière au théâtre, alors qu'il s'apprête à entamer une tournée avec la pièce "Le Cid", mise en scène par Maurice Germain. Il estime notamment qu'avec le personnage de "Thierry la Fronde", il vient de boucler le premier cycle de sa carrière. Il explique que dans son métier, l'essentiel, ce n'est pas la carrière ou la notoriété mais "la réussite intérieure, c'est de s'atteindre soi-même".
Répondant aux questions de Jacques Chancel, le comédien Jean-Claude Drouot livre sa définition personnelle de l'acteur, qui s'efface derrière son personnage et explique qu'il faut parvenir à l'oubli de soi pour le servir dans sa substance et sa couleur. Il évoque également les valeurs essentielles qu'il défend.
Répondant aux questions d'une téléspectatrice, le comédien Jean-Claude Drouot raconte comment il est venu au théâtre et ce qui lui a donné envie d'en faire, qu'il doit à Jean Vilar. Il revient également sur le rôle de "Thierry la Fronde" qu'on lui a confié, ce qui reste un "fantastique souvenir mais un personnage très encombrant...".
Nathalie Canavaggio interviewe le comédien Jean-Claude Drouot, de passage à Lyon. Il évoque son personnage dans le feuilleton télévisé "Thierry la Fronde" et se réjouit de l'amitié chaleureuse du public que cela lui procure. Il explique également qu'il lui a été demandé d'interpréter d'autres personnages qui se situent dans la même veine et précise qu'il n'y tient pas : "... c'est un personnage exaltant, c'est un personnage gourmand de vie qui a besoin d'éclater au soleil, c'est un fruit mûr !".
Présentation de la pièce "La mégère apprivoisée", d'après William Shakespeare, interprétée, mise en scène et adaptée par Jean-Claude Drouot, nouveau patron du Centre dramatique national de Reims. Il explique le choix du ton de la farce de cette adaptation, le justifiant par l'envie de réunir le public le plus vaste, au-delà de toutes catégories. Il livre également sa conception du théâtre : "... je crois pour ma part que le théâtre est peut-être un des lieux possibles d'une réelle réconciliation entre les hommes...".