D’Akira Kurosawa à Bong Joon Ho en passant par Chen Kaige, la Palme cannoise a été à plusieurs reprises remise à des réalisateurs asiatiques talentueux. Retrouvez les interviews de cinéastes et d’acteurs qui se sont illustrés sur la Croisette.
Festival de Cannes : Palmes d'or Asie
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A l'occasion du 7ème festival international du film de Cannes, reportage consacré à une réception donnée à la villa de la Napoule en présence de nombreuses vedettes comme Marina VLADI et Luis MARIANO . Images de Jean COCTEAU se promenant . Puis extrait de la remise des prix du festival avec un représentant du Japon recevant le Grand prix pour le film "La porte de l'enfer" et Maria SCHELL recevant le prix d'interprétation féminine .
Bong Joon Ho décrit les personnages de son film "Parasite", une famille de pauvres confrontée à la réalité. La précarité les amène à se débrouiller. Dans leur situation, il serait peut-être incapable de faire ce genre de chose.
En direct de Cannes, Sumiko SAKAMOTO, qui joue le rôle de la femme de 69 ans qui décide de se sacrifier au sommet du Narayama pour laisser de la nourriture aux plus jeunes est très heureuse que le film "La Ballade de Narayama" ait eu la palme d'or à Cannes. Elle ne pensait pas que ce film ait la récompense. France ROCHE décrit le rôle de l’héroïne du film.
Hiroko GOVAERS répond aux questions de Jacques MERLINO; elle explique la légende de Narayama, le fait que les femmes de 70 ans partaient dans la montagne portées par le fils aîné pour mourir au sommet du Narayama, Le film est inspiré d'un roman publié voilà 25 ans avec beaucoup de retentissement. Il n'est pas prouvé que cette pratique ait été réelle. Au Japon, l'inquiétude pour la nourriture est une réalité.
Interview (en anglais, trad off) du réalisateur Chen Kaige, palme d'or au Festival de Cannes pour "Adieu ma concubine". Le cinéaste explique pourquoi il a fait ce film, une histoire d'amour entre trois personnages dans le milieu de l'Opéra de Pékin : "L'art est encore là, tournons-nous vers le passé, une dernière fois". l'acteur Leslie CHEUNG est décu de ne pas pouvoir parler. Gros paln de la palme d'or.
Dominique PONCET, en direct de Cannes, souligne le fait que personne ne s'attendait à ce que le film de Apichatpong Weerasethakul "Oncle Boonmee, celui qui se souvenait de ses vies antérieures" reçoive la palme d'or. Ce film thaïlandais au rythme méditatif a séduit Tim BURTON président du jury par sa singularité, selon la journaliste. Le rythme du film est lent. C'est un film expérimental loin de la mode.
Alors qu'il vient de recevoir la palme d'or à Cannes pour son film "Kagemusha, l'ombre du guerrier", Akira KUROSAWA évoque le financement de ses films et ses relations avec le cinéma japonais. Depuis le film " Derzou Ouzala" il a écrit des scenarii mais le contenu de ses films a choqué. Il a travaillé avec les soviétiques et à pu financer ses films avec des capitaux américains.
Nicolas SAADA, avant de parler du film "L'anguille" de Shohei IMAMURA, rappelle le parcours du cinéaste qui a marqué la nouvelle vague japonaise avec "Désir meurtrier". Ce film est inattendu, ce n'est pas un film noir ou sombre mais un hymne à la vie malgré le début très noir du film.