Assemblée nationale : incident sur le passé de résistant du Président de la République François MITTERRAND. Intervention de Alain MADELIN (UDF) : " nous souhaiterions évoquer le problème effectivement de François MITTERRAND qui s'est présenté au lendemain de la guerre comme éditeur et qui était le dirigeant d'une revue ( il tient à la main un exemplaire de la revue ) qui s'appelle "Votre Beauté" et dont j'inviterais les historiens à regarder qui en était à l'époque le propriétaire . C'est parce que il y a eu provocation de la part de Mr FORNI que nous avons été autorisé à tenir de tels propos. Intervention de Raymond FORNY (P.S.) : "vous avez Mrs MADELIN et TOUBON, depuis des semaines manié l'injure et la l'insulte à l'égard de ceux qui se tiennent du côté de la majorité, et vous venez de nouveau Mr MADELIN proférer des insultes à l'égard du Président de la République ; Cette attitude nous paraît inadmissible et Mr le Président au nom du groupe socialiste, je demande une nouvelle suspension de séance ..." . Intervention de André LABARRERE Ministre chargé des relations avec le parlement : "le débat est important . L'opposition ne peut pas dire qu'elle ne peut pas s'exprimer ..."
Les députés ont rejeté, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 novembre, l'exception d'irrecevabilité défendue par Christine BOUTIN (UDF) pour ce nouvel examen de la proposition de loi socialiste du Pacte civil de solidarité (PACS). La séance a été ponctuée de nombreux incidents pendant l'intervention de C. BOUTIN. Arthur PAECHT (UDF, Var), au perchoir, a suspendu à deux reprises la séance. Commentaire sur images factuelles et interviews Philippe DOUSTE-BLAZY (président groupe UDF à l'Assemblée), Jean-Louis DEBRE (président groupe RPR), et Jean-Marc AYRAULT (président groupe PS).
Ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Evin visant à interdire les publicités pour le tabac et l'alcool. Commentaire sur des images de bistrots et interviews de Philippe Seguin (RPR), Jean Le Garrec (PS), André Santini (UDF) et François Grussenmeyer (RPR).
Cet après-midi à l'Assemblée nationale, Elisabeth GUIGOU, ministre de la Justice, a ouvert le dernier débat parlementaire sur le projet de pacte civil de solidarité (PACS). Extrait de son discours, et réactions de Christine BOUTIN (UDF), Roselyne BACHELOT (RPR) et François HOLLANDE (PS).
Interview du coiffeur de l'Assemblée nationale qui, en plein travail, évoque ses clients les députés, des hommes pressés avec lesquels il ne parle pas politique. En 1973, il n'y a pas suffisamment de femmes parlementaires pour y créer un salon de coiffure pour dames.
Reportage consacré aux turbulences au sein de la nouvelle Assemblée nationale quant à la répartition des postes à responsabilités dont 6 sur 8 ont été attribués au groupe "La République en marche" et contre laquelle l'opposition de droite a déposé des recours. "La France insoumise", elle, refuse de se rendre à Versailles lors du discours d'Emmanuel MACRON. Commentaire sur des images factuelles alternant avec un extrait de la déclaration de Christian JACOB, président du groupe LR et de Jean-Paul MELENCHON président du groupe "France insoumise" à l'Assemblée nationale.
Aujourd'hui à Paris, plus de 400 députés ont fait leur première entrée au Palais Bourbon. Le doyen de l'assemblée Bernard BROCHAND, député LR des Alpes-Maritimes, a présidé cette séance. Le vote pour désigner le nouveau président de l'Assemblée a eu lieu à la tribune. Les députés de la "France insoumise" ont siégé sans la cravate qui est théoriquement obligatoire. Le vote a désigné François de RUGY du groupe "La République en marche" qui est ainsi devenu officiellement le quatrième personnage de l'Etat. Un commentaire sur des images factuelles et des images infographiques alterne avec des extraits des discours de Bernard BROCHAND et François de RUGY.
Débat sur l'immigration à l'Assemblée Nationale. Extrait de l' intervention du ministre de l'Intérieur Charles PASQUA " Si le gouvernement n'agissait pas ... Le pays risquerait d'être embrasé par une flambée de xénophobie...". Extrait de l'intervention de Jean-Marie LE PEN craignant que la France ne devienne le Liban: "Il y a 20 ans, le Liban était considéré comme la Suisse. On a laissé entrer nombreux étrangers. Si jamais il se trouvait que ce gouvernement ait fait courir au pays un risque tel qu'il devienne le Liban, qu'il soit maudit." Intervention de Georgina DUFOIX à la tribune à propos de la délinquance attribuée aux immigrés: "cela justifie-t-il que le statut de l'ensemble de la communauté étrangère qui vit en France soit remis en question ? "
Assemblée nationale : les 577 députés ont reçu par voie postale un fascicule consacré au cannabis et un "pétard" de démonstration, expédiés par le CIRC, Collectif d'information et de recherche cannabiques, association demandant la légalisation du cannabis et de ses dérivés. Réactions dans les couloirs de l'Assemblée des députés Arnaud MONTEBOURG, Jack LANG, Henri EMMANUELLI, Charles Amédée de COURSON, et Christine BOUTIN. Interview également de Jean Pierre GALLAND, animateur du CIRC.
Alors que le débat a lieu sur la loi de moralisation de la vie publique, des députés des groupes communiste, "La France insoumise" et Les Républicains pointent l'amateurisme des présidents de séance censés animer les débats, ainsi que des députés de la majorité présidentielle. Ceux-ci s'en expliquent en évoquant le fait qu'ils sont débutants. Les images factuelles commentées alternent avec une interview d'Ugo BERNALICIS, député "La France insoumise" du Nord, de Guillaume LARRIVE, député Les Républicains de l'Yonnne, et de Jean-Baptiste MOREAU, député "La République en marche" de la Creuse.
Proposition du député Vert, François de Rugy, afin de supprimer le port de la cravate en été à l'Assemblée nationale, ceci afin de réduire sa température de quelques degrés et donc de réduire la facture de la climatisation du Palais Bourbon. Réaction de Jack Lang, et interview de l'intéressé.
Début de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de seconde loi sur les 35 heures fixant les modalités de la réduction du temps de travail à compter du 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariés. Le débat parlementaire durera jusqu'au 15 octobre prochain. Ce débat a été précédé hier par les mobilisations concurrentes du patronat et de la CGT autour des principaux points du projet. Martine AUBRY, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, auteur du projet de loi, a voulu dès cet après-midi s'adresser à ceux qui n'ont pas encore franchi le pas vers les 35 heures mais face aux députés, la tâche sera plus rude, car la droite parle d'une "démarche dangereuse" et prévoit de "supprimer la loi lorsqu'elle reviendra au pouvoir" et les communistes refusent le texte actuel. Commentaire sur images factuelles et interviews François BAYROU (président de l'UDF), François d'AUBERT (député Démocratie libérale), Jean-Louis DEBRE (président du groupe RPR à l'Assemblée nationale), Robert HUE (secrétaire nationale du PCF), Yves COCHET (Les Verts) et Martine AUBRY.